Après 3 nouveaux mois de préparation, la saison de compétition reprend par les championnats de France, qui auront lieu les 15 et 16 mars à Toulouse, soit le weekend prochain.
Affiche des championnats |
Mon objectif est bien évidemment de conserver mon titre pour la 3ème année consécutive et de faire partie de la sélection pour les championnats d’Europe (7 au 12 mai en Roumanie).
Il s’agit de mes 3ème championnats de France et c’est vrai que je prends les choses avec plus de calme et de sérénité. Je sais maintenant à quoi m’attendre : le rythme de la compétition sur un weekend, la pression qui va arriver au fur et à mesure et que j’apprends chaque année à mieux gérer, la façon de préparer les combats, la capacité à se mettre dans une bulle en mode compétition même pendant les entrainements.
Malgré quelques problèmes dans ma préparation, les deux derniers cours m’ont montré que j’étais prête, capable aujourd’hui de faire plus de choses et de moduler les stratégies en fonction des situations.
Alors, cela ne veut pas dire que je prends ces championnats à la légère, mais juste que je fais en sorte de les aborder du mieux possible et avec un gros capital confiance. Eviter les extrêmes d’un côté ou d’un autre (trop de confiance est aussi mauvais que trop de stress) reste le plus important.
Afin d’être prêt(e) pour la compétition, il y a quand même quelques petites choses à noter :
- dans la vie de tous les jours : un bon sommeil, pas d’excès alimentaires, pas d’alcool, éviter les sorties tardives, au travail ou dans les études gérer sa journée pour éviter trop de fatigue mentale qui nuit tout autant qu’une fatigue physique trop intense.
- pendant les entrainements : à 15 jours d’une compétition, nous sommes dans une préparation dites spécifique (PPS). Les séances d’entrainement de type sparring, travail au sac sont courtes mais très intense. Il y a de gros temps de récupération. Sur l’aspect technique, c’est un travail sur les points forts et les stratégies de combat les plus adaptées à ses propres forces.
- à la muscu : on est sur des programmes dit “bulgares” et “stato dynamiques”, qui ont pour objectif premier de rechercher l’explosivité, on ne cherche plus à gagner en pure force musculaire.
Le bulgare : sur un même exercice (développé couché par exemple), plusieurs séries de 2/3 répétitions à charges lourdes suivies de 4 à charges légères, sans temps de pause entre.
Le stato dynamique : sur un même exercice, plusieurs séries de 4 à 6 répétitions d’un mouvement avec 1 ou 2 blocages de 3 secondes pendant le mouvement.
Concrètement sur l’exercice du développé couché : je descend la barre jusqu’à la poitrine, je commence à pousser vers le haut, je bloque mon mouvement pendant 3 secondes, je reprend la poussée vers le haut, je bloque à nouveau mon mouvement 3 secondes et à vitesse maximale, je fais ma dernière poussée de façon explosive jusqu’à ce que mes bras soient à nouveau tendus. Le fameux développé couché |
Nous serons donc 6 combattants Sanda à nous présenter à la compétition + 3 coaches.
3 combattants en Sanda classe B (avec les protège tibia-pieds), qui découvriront les joies de la compétition pour la 1ère fois : Laurence en -52 kg, Eddy cadet -60 kg et son frère Samy en cadet -56 kg.
3 combattants en Sanda classe A : Georges Gnogbo - 90 kg, Karim Sai - 65 kg et moi même en - 70 kg
Et comme d’hab, nous ferons tout pour ramener les plus belles médailles.
Comme pour les championnats du monde, je ferais un article chaque soir de la compétition, afin de vous faire partager cette expérience. Restez connecté(e)s !!!
Entre le championnat du monde junior en Turquie, et le championnat de France, ça va être une sacrée semaine de compétition.
RépondreSupprimerBon courage à tous les compétiteurs !!! Une pensée particulière pour celles ;) et ceux qui combattront pour la première fois.